La "googlisation", c'est (entre autres) le fait de rechercher son nom ou le nom d'un tiers sur Google pour tout apprendre (ou presque) de la vie de ceux qui vivent "publiquement" sur le web.
Tous les jobboards recommandent aux candidats en recherche d'emploi de ne pas laisser de traces compromettantes de leur vie privée sur internet, parce que d'une part, il n'est pas possible de cacher quelquechose à Google et aussi parce que les recruteurs n'hésiteraient plus à taper le nom du candidat dans Google pour en savoir plus (Le point : "Les recruteurs pistent les candidats sur Google et Facebook", Monster.ch : "Les DRH googlent les candidats").
Mais savez-vous ce qu'ont en commun les DRH d'Eiffage, Canon, Picard, Xerox, Vinci, Bricoman ou Midas ? Ils n'utilisent JAMAIS cette technique mais se fient aux impressions laissées par l'entretien. C'est du moins la conclusion de cette enquête vidéo de RegionsJob. Certes, Oracle avoue l'utiliser rarement, mais l'utilisation des réseaux sociaux et des blogs dans le recrutement semble en avance chez eux.
Alors, la googlisation des candidats, mythe ou réalité ? L'enquête ci-dessus donne la parole à des DRH, peut être les managers "opérationnels" utilisent plus facilement ce type de recherche ? Quoi qu'il en soit, si vous cherchez du travail dans le e-marketing et plus particulièrement dans le blogging, le marketing viral, les réseaux sociaux... vous avez beaucoup plus de chances d'être "googlés" que le commun des mortels...
Posté par Stéphane DEGOR
Il faudrait peut-être envisager l'hypothèse que les DRH mentent sur le sujet pour se mettre à l'abri des critiques et reproches qui pourraient leur être faits ;-)
Je connais une postulante à un poste de notaire stagiaire qui a été googlée avant son entretien et pourtant ce n'est pas une profession qui a massivement investi les réseaux sociaux !!!
Rédigé par : Marie-Hélène Visconti | 29 novembre 2009 à 10:40
D'après notre expérience, il s'agit d'une réalité: certains de nos clients sont ou étaient dans l'incapacité totale de retrouver un emploi à cause d'une information compromettante (souvent un article de presse).
De plus, nous nous rendons compte que pour certains recruteurs, l'absence de présence sur le web peut s'avérer être un déficit vis à vis de candidats montrant une expertise dans un secteur par exemple.
Rédigé par : ReputationSquad | 04 décembre 2009 à 13:05