Steve Jobs, PDG d’Apple a lancé le mardi 11 janvier 2005, lors du salon Macworld Expo à San Francisco, un iMac à moins de 500 €, ainsi qu’un Ipod à moins de 100 €. Un revirement de stratégie ? A première vue, plutôt une stratégie complémentaire adaptée aux « switchers ».
Les switchers
La stratégie de cet iMac Mini se focalise essentiellement sur les « switchers », qui par définition sont les utilisateurs de PC Windows passant aux Mac. Ce iMac Mini vise avant tout un segment fort différent de son cœur de cible. En effet, ses clients "classiques" cherchent avant tout la qualité et la simplicité, en acceptant de payer plus cher. Apple souhaite toucher un segment plus large, ceux qui trouvent que les ordinateurs Apple sont chers.
Demande d’ordinateurs à bas prix
Tendance générale des derniers mois, une hausse importante des ventes d’ordinateurs à bas prix. Selon le cabinet d'études britannique Context, en octobre 2004, «85% des PC de bureau vendus en France avaient un prix inférieur à 645 euros». En comparaison, la valeur moyenne d’un Apple se situe aux alentours de 1200 € contre 800 pour un PC.
Détenteurs de Ipod
La stratégie du IMac Mini semble être beaucoup plus profonde que l’on pourrait s’imaginer. Par la suite ILife, il compte toucher également les détenteurs de Ipod qui sont bien plus nombreux que les détenteurs de IMac et créer chez eux une habitude consommation et une image forte.
Risques de cette stratégie
Cependant, cette stratégie grand public comporte certains risques. Ces deux produits, le IMac Mini et le Ipod Shuffle, risquent d’impacter significativement les marges et la rentabilité d’Apple. Leurs marges sont inférieures à 20% contre les marges du constructeur du dernier trimestre à 28,5%.
Un autre risque encouru est la cannibalisation par rapport aux autres ordinateurs du groupe. Cependant Selon Roger Kay, analyste au cabinet d'étude de marchés IDC, Apple utilise les produits d'entrée de gamme pour attirer davantage de consommateurs dans ses magasins afin de les inciter à acheter d'autres périphériques plus chers.
Le iMac Mini
Il est vendu sans écran, comme les Power Mac G5, ni clavier ou souris. Ses dimensions : 16,5 cm de côté, 5 cm de haut et ne pèse que 1,3 kg. La dernière version du système d’exploitation, Mac OS X et la suite de logiciels Multimedia, ILife sont évidemment compris dans ce « pack ».
Configuration du iMac Mini
Proposés en deux versions 499 € et 599 € en fonction de la puissance du processeur (1,25 Gh contre 1,42 Gh)
PowerPC G4 à 1,25 GHz
256 Mo de SDRAM DDR333
Disque dur Ultra ATA de 40 Go
Lecteur Combo
Sortie DVI ou VGA
AirPort Extreme et Bluetooth en option
un graveur de CD/lecteur de DVD, des connecteurs USB2.0, Firewire 400, prise réseau Ethernet et un modem interne 56 K.
Ipod Shuffle
"plus petit et plus léger qu'un paquet de chewing-gum", 99 $ () à 512 Mb contre celui de 1Ghz. Jusqu’à présent, le Ipod Mini offrait 4 Gb.
A titre d’information, Steve Jobs a déclaré qu'Apple aurait vendu plus de 4,5 millions d'iPod au cours des fêtes de fin d'année 2004. Ce qui nous fait une « petite » marge.
Posté par Anh Khoa Jonathan NGUYEN
Les switchers
La stratégie de cet iMac Mini se focalise essentiellement sur les « switchers », qui par définition sont les utilisateurs de PC Windows passant aux Mac. Ce iMac Mini vise avant tout un segment fort différent de son cœur de cible. En effet, ses clients "classiques" cherchent avant tout la qualité et la simplicité, en acceptant de payer plus cher. Apple souhaite toucher un segment plus large, ceux qui trouvent que les ordinateurs Apple sont chers.
Demande d’ordinateurs à bas prix
Tendance générale des derniers mois, une hausse importante des ventes d’ordinateurs à bas prix. Selon le cabinet d'études britannique Context, en octobre 2004, «85% des PC de bureau vendus en France avaient un prix inférieur à 645 euros». En comparaison, la valeur moyenne d’un Apple se situe aux alentours de 1200 € contre 800 pour un PC.
Détenteurs de Ipod
La stratégie du IMac Mini semble être beaucoup plus profonde que l’on pourrait s’imaginer. Par la suite ILife, il compte toucher également les détenteurs de Ipod qui sont bien plus nombreux que les détenteurs de IMac et créer chez eux une habitude consommation et une image forte.
Risques de cette stratégie
Cependant, cette stratégie grand public comporte certains risques. Ces deux produits, le IMac Mini et le Ipod Shuffle, risquent d’impacter significativement les marges et la rentabilité d’Apple. Leurs marges sont inférieures à 20% contre les marges du constructeur du dernier trimestre à 28,5%.
Un autre risque encouru est la cannibalisation par rapport aux autres ordinateurs du groupe. Cependant Selon Roger Kay, analyste au cabinet d'étude de marchés IDC, Apple utilise les produits d'entrée de gamme pour attirer davantage de consommateurs dans ses magasins afin de les inciter à acheter d'autres périphériques plus chers.
Le iMac Mini
Il est vendu sans écran, comme les Power Mac G5, ni clavier ou souris. Ses dimensions : 16,5 cm de côté, 5 cm de haut et ne pèse que 1,3 kg. La dernière version du système d’exploitation, Mac OS X et la suite de logiciels Multimedia, ILife sont évidemment compris dans ce « pack ».
Configuration du iMac Mini
Proposés en deux versions 499 € et 599 € en fonction de la puissance du processeur (1,25 Gh contre 1,42 Gh)
PowerPC G4 à 1,25 GHz
256 Mo de SDRAM DDR333
Disque dur Ultra ATA de 40 Go
Lecteur Combo
Sortie DVI ou VGA
AirPort Extreme et Bluetooth en option
un graveur de CD/lecteur de DVD, des connecteurs USB2.0, Firewire 400, prise réseau Ethernet et un modem interne 56 K.
Ipod Shuffle
"plus petit et plus léger qu'un paquet de chewing-gum", 99 $ () à 512 Mb contre celui de 1Ghz. Jusqu’à présent, le Ipod Mini offrait 4 Gb.
A titre d’information, Steve Jobs a déclaré qu'Apple aurait vendu plus de 4,5 millions d'iPod au cours des fêtes de fin d'année 2004. Ce qui nous fait une « petite » marge.
Posté par Anh Khoa Jonathan NGUYEN
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